Disques
CD GAVEAU 2023 (LIVE) disponible le 2 septembre 2023
Franz SCHUBERT
Impromptu - Opus 90 n°1:
Cet impromptu commence comme un dialogue entre un enfant et son père.
L'enfant : Père, allons-nous dans la forêt ?
Le père : Mon petit, n’y allons pas.
L’enfant demande et insiste de plus en plus.
Le père répond toujours non !
A la 4ème demande, le père répète fermement : non, non, non et non !
Puis, d’une voix douce, il lui dit :
Je vais te raconter une histoire.
Il était une fois un très beau château, et autour de ce château, un village où les gens vivaient en harmonie, heureux. Dans ce château, habitait une princesse qui aimait beaucoup les animaux de la forêt.
Elle les aimait tant qu'elle passait ses journées à se promener avec eux.
Un jour, un châtelain voisin, accompagné par une troupe de soldats sanguinaire, vint massacrer tous les habitants de ce royaume. La forêt fut mise à feu. Pas un animal ne survécut. Tout fut brûlé, anéanti.
Quelques années plus tard, sur cette terre de cendres, de petites fleurs blanches commencèrent à fleurir un peu partout. Et l'on raconte que, lorsque la forêt repoussa, on vit la princesse se promenant à nouveau avec ses animaux bien aimés.
Alors, comprends-moi, mon enfant. Il faut laisser leurs âmes tranquilles, maintenant, elles sont en paix !
Donc, n’allons plus dans la forêt.
Frédéric CHOPIN
Mon maître Vlado Perlemulter m’a beaucoup fait travailler Chopin, un de ses compositeurs de prédilection.
Il a essayé de me faire comprendre « La force intérieure de Chopin ». Il détestait jouer Chopin de manière alanguie et complaisante, comme dans un salon de musique superficielle.
Un jour, alors que j'étais chez une amie collectionneuse d'art, Madame Lucile Audouy, j’ai découvert dans le coin d'un escalier, une sculpture de l'artiste polonais symboliste Boleslas Biegas, intitulée « Chopin ». Une sculpture étrange. C'est un bas-relief en bronze, de forme pyramidale qui représente le compositeur au piano. Les touches du clavier ressemblent à des doigts. Face à lui, tournoient trois têtes marquées par l'effroi. D'autres visages apparaissent. Un visage de femme, reproduit trois fois, qui frôle le musicien.
Ce bas-relief terrifiant a été une véritable révélation pour moi. Je pense qu’à ce moment-là, j’ai compris le « souhait » de mon maître.
Ce soir, j’ai choisi 4 Ballades que j’aime profondément. Chaque Ballade a une histoire.
1ère Ballade Opus 23, composée entre 1831 et 1835 :
Cette 1ère Ballade opus 23, après une introduction, est constituée d'un premier thème de 6 notes : do, ré, fa, si, la, sol, qui sonnent pour moi comme une question.
Les deux notes qui suivent : ré, do, en seraient la réponse.
Ce thème en forme de dialogue revient à plusieurs reprises. Il nous entraîne soit vers le bonheur
(la 2ème fois), soit vers la tragédie (la 3ème fois).
Il finit comme un cri de désespoir, suivi par une gamme d’octave descendante qui conduit jusqu’à la mort.
Mazurka Opus 17 N°4 (rappel bis)
EXTRAITS CD GAVEAU 2022 (LIVE)
EXTRAITS CD FORLANE 2017
FORLANE 2006
DVD
DVD LES PRODUCTIONS DU GOLEM
Film : 54 mn
Couleur / Dolby Stéréo
DVD LES PRODUCTIONS DU GOLEM
Film : 21 mn
Bonus musical : 52 mn
Les pianos secrets
de Vlado Perlemuter
"Junko Okazaki joue sur les pianos légués par son maître
– un Bechstein de 1905, un Pleyel de 1936 –, et sur son piano Pleyel de 1928, des œuvres de Chopin parmi les plus poignantes. On y voit les mains de la pianiste qui dansentsur les claviers, l'intérieur des pianos, leurs secrets, des fenêtres sous la lune,
des plaines et des forêts enneigées, de la terre profonde et noire, des tableaux d'un premier grand prix de Rome un peu oublié,
José Fabri-Canti, des sculptures de sa femme, Noëlle Fabri-Canti,
elle aussi plasticienne, et pianiste, la main de Chopin... J'ai voulu accompagner par l'image la musique. Ni l'illustrer ni l'utiliser
pour dire autre chose, raconter une histoire ou exalter
des émotions. J'ai essayé de suivre la musique avec la lumière
en composant des images qui soient les plus silencieuses possibles." Didier Lemaire
Noctuelles
Ronde enfantine chez Ravel
Ce film poétique et musical de Didier Lemaire a été tourné au Belvédère, dans la maison de Maurice Ravel à Montfort l'Amaury.
Visitée de nuit par enfants à la lumière d'une lampe tempête, chaque pièce, de la chambre au grenier, s'anime et revit. Une ronde de rêves, de jeux, d'apparitions mystérieuses, de feux d'artifices et de danses.
Pour accompagner ces images féeriques, Junko Okazaki a composé une musique aux harmonies ravéliennes. Elle interprète également quelques fragments de pièces de Ravel dont le Prélude sur le piano Erard du compositeur.